Cailler – Marie à la chocolaterie

Bonjour tout le monde!

Aujourd’hui, retour sur ma visite de l’usine de chocolats Cailler, à Broc, à quelques minutes seulement de chez moi.

Me voilà un jeudi de printemps pluvieux. J’ai du temps libre devant moi et me demande ce que je pourrais faire … envie d’un musée (fait rare avec moi!). Puis, illumination totale en moi: j’ai un musée à 5minutes de chez moi, qui plaira beaucoup à la grande gourmande que je suis! Ma dernière et première visite de cette fabrique remonte à 10ans, en 2009, alors que je venais de rentrer au pays après 10ans en France. J’étais si heureuse de cette visite.

14 heures, me voilà arrivée devant Cailler. J’y viens de temps en temps pour acheter du chocolat, car il y a aussi une boutique (si près de la maison, c’est la classe!). Le top, en semaine, c’est qu’il n’y a personne, comparé aux week-end et vacances scolaires. A peine arrivée, j’ai déjà mon ticket (gratuit pour les clients de la banque Raiffeisen « member plus ») et la visite commence 5 minutes plus tard. Timing parfait. Nous sommes 6 lors de cette visite, ce qui me permet de bien profiter. Première chose avant de commencer, un employé nous remet un petit audio guide en forme de tablette de chocolat (j’adore!). Dans le couloir d’attente, des images anciennes de tablettes et chocolats nous plongent dans l’univers Cailler.

Puis, nous entrons dans une toute petite pièce carrée, sombre, avec quelques fresques et lumières aztèques. Une porte de ferme derrière nous, la pièce bouge. Ah, ben en fait, nous sommes dans un ascenseur … ! Les portes s’ouvrent. La même ambiance, nous sommes bien au pays des aztèques, il y a des centaines d’années, à l’origine du cacao, avant sa découvert. Nous continuons et avançons dans la calle d’un navire du XVIè siècle. Le cacao a été découvert par les colons. Nous sommes plongés dans ce temps passé, le bruit des vagues et le craquement de la coque nous emportent ailleurs.

Puis, nous arrivons en France, au temps où l’église détenait le pouvoir. Le cacao a été ramené en France et transformé en une boisson chaude … le peuple en raffole, mais l’église interdit cette découverte, symbole du mal et de pêchés … La Marseillaise retentit. Nous sommes au coeur de la noblesse française. Elle s’est emparée de ce luxueux met. Et soudain, un autre son, très familier, m’attire. C’est bien le cors des alpes. A quelques mètres de moi, je reconnais mon Léman, si bien représenté. Le cacao arrive en Suisse. Les conditions climatiques et nos vaches sont idéales pour produire du chocolat. C’est alors l’essor du chocolat et trois grandes maisons naissent: Cailler, Peter et Kohler. Nous sommes au début des années 1800. En 1819, Cailler est fondée, à Vevey, où elle restera basée jusqu’en 1898, lors de son déménagement à Broc. Avec le temps, les guerres, différentes situations économiques, ces maisons ont fusioné. La maison Cailler a subsisté aux épreuves et a, depuis 200 ans cette année, largement étoffé sa gamme. Depuis 1929, Cailler fait partie du groupe Nestlé (initialement et encore basé à Vevey). C’est grâce à une jolie représentation miniaturisée du Léman jusqu’à la Gruyère que tout cela nous est expliqué.

Nous arrivons ensuite dans la partie plus « technique »: l’évolution des machines, des produits, de la situation économique de la marque etc … jusqu’à arriver à l’actualité, c’est à dire, les producteurs. De la fève de cacao au lait, en passant par les noisettes, tout est là. La provenance des différence ingrédients est présentées, tout comme certains producteurs phares. Les fèves, viennent en grande partie d’Afrique, où Nestlé entreprend différents projets sociaux et humaines destinés aux producteurs et aux enfants. Puis, les noisettes et amandes viennent souvent de Californie. Des échantillons permettent des les toucher/goûter. Et ensuite, retour au pays, en Gruyère, d’où provient le lait. Et oui, mes copines et voisines les vaches, contribuer à ma gourmandise 😂😉 Tout cela s’appelle la traçabilité, chose très demandée de nos jours dans l’alimentation. Outre la traçabilité, la qualité est très importante pour Cailler, qui veille à ce que chaque ingrédient soit le meilleur possible pour arriver à un produit final qualitatif.

Gourmands, accrochez vous, les choses sérieuses commencent ! Démonstration de fabrication, suivi de la chaine de création des fameuses « branches », aperçu de la fabrique et des machines, puis, dégustation … 🍫 🤩 ça sent bon et c’est bon!

En quittant la partie musée, passage obligée devant une magnifique salle vitrée et immense où ont lieux les ateliers (cours) pour le public. A thème et payants. Plus d’informations par ici, si cela vous intéresse.

Et pour finir, la clavaire en matière de choix mais un paradis en matière de gourmandise: la boutique … Personnellement, j’ai craqué pour mes chouchous: la traditionnelle tablette de chocolat au lait/noisettes et le Galak (chocolat blanc). Et pour la pâtisserie: chocolat de cuisine noir et cacao en poudre (lait et noir).

Voilà encore un joli endroit à visiter si vous restez en Suisse cet été, ou si vous êtes en panne d’inspiration durant le week-end ! Comme quoi, pas besoin d’aller au bout du monde pour découvrir des nouveautés et pour passer un bon moment. Merci Jolie Suisse de nous offrir autant 💛 🇨🇭

A découvrir aussi lors de votre visite chez Cailler à Broc:

2

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.